Relacja z uroczystości pogrzebowych Kazimiery Napieralski

fot. Sylvie Antkowiak
Była prezes Polskiego Zjednoczenia Katolickiego we Francji, Kazimiera Napieralski, zmarła w Bois-Bernard we wtorek 18 listopada br., w wieku 69 lat.
Uroczystości pogrzebowe odbyły się w poniedziałek 24 listopada br. o godz. 10:00 w kościele Notre-Dame de Grâces w Liévin, pod przewodnictwem ks. Wicerektora PMK we Francji – ks. Pawła Pietrusiaka, w obecności ks. Daniela Zylinskiego – dziekana i sekretarza generalnego PZK, ks. Romana Domagały OMI – byłego Dyrektora Związku B.Ż.R., ks. Piotra Szota – Dyrektora Związku Mężów Katolickich i ks. Grzegorza Napierały OMI, proboszcza Millenium w Lens.
Publikujemy pełną treść relacji:
ZMARŁA PRZEDSTAWICIELKA POLSKIEGO ZJEDNOCZENIA KATOLICKIEGO WE FRANCJI
PANI KAZIMIERA NAPIERALSKI
( 10.06.1956 – 18.11.2025 )
Prezeska Polskiego Zjednoczenia Katolickiego we Francji, pani Kazimiera NAPIERALSKI zmarła w Bois-Bernard we wtorek 18 listopada br., w wieku 69 lat.
Uroczystości pogrzebowe odbyły się w poniedziałek 24 listopada br. o godz. 10:00 w kościele Notre-Dame de Grâces w Liévin, pod przewodnictwem ks. Wicerektora PMK we Francji – ks. Pawła Pietrusiaka, w obecności ks. Daniela Zylinskiego – dziekana i sekretarza generalnego PZK, ks. Romana Domagały OMI – byłego Dyrektora Związku B.Ż.R., ks. Piotra Szota – Dyrektora Związku Mężów Katolickich i ks. Grzegorza Napierały OMI, proboszcza Millenium w Lens.
Oto słowa homilii ks. Wicerektora:
„Niech będzie pochwalony Jezus Chrystus!
Umiłowani w Chrystusie Panu, Siostry i Bracia, pogrążeni w smutku, w żałobie i chrześcijańskiej nadziei, członkowie rodziny pani Kazi, drodzy parafianie, sąsiedzi, przyjaciele, znajomi, drodzy księża, Ci wszyscy, którzy jesteście tutaj obecni w tej świątyni i Ci, którzy myślą i modlitwą łączą się z nami dzisiaj.
Jesteśmy tutaj po to, aby Bogu dziękować. Chcemy Panu Bogu podziękować za dar życia pani Kazi, za dar także dla nas, że mogliśmy ją spotkać, rozmawiać z nią, cieszyć się jej uśmiechem i jej zaangażowaniem. Uczyliśmy się od niej niesamowitych zdolności, służenia drugiemu człowiekowi czy zachowania swojej pięknej tożsamości polskiej i francuskiej. Ale przede wszystkim cudownej, pięknej, katolickiej kobiety, kochającej Kościół i kochającej ludzi. Dziękujemy Bogu za dar jej życia. Dzięki za to, że nam ją dałeś, za to że mogliśmy z nią przeżyć piękne chwile….
La lecture que nous venons d’entendre nous ouvre un chemin d’espérance. St Paul dans la première lecture, nous dit que « nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormi dans la mort, afin que vous ne soyez pas dans la tristesse comme les autres qui n’ont pas d’espérance ». Et Jésus, lui-même, nous rassure dans l’Evangile : « que votre cœur ne soit pas bouleversé, vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi, dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures. » Ces paroles, sans doute, résonnent profondément aujourd’hui, et ne suppriment pas la peine, et n’éliminent pas les larmes, mais elles les traversent… et nous rappellent que la mort n’est pas une fin absurde mais un passage, un retour vers la maison du père. Kazimiera, nous le savons, était infirmière de formation. Toutefois, ce n’était pas seulement un métier pour elle, c’était une véritable vocation. Elle a consacré sa vie à prendre soin, à soutenir, à accompagner. D’abord son frère prêtre. Puis son mari malade, jusqu’au bout, avec une patience silencieuse, une fidélité admirable, une tendresse discrète. Elle portait dans son cœur cette capacité rare de servir sans bruit. Donner sans chercher à être vue. Elle portait la souffrance avec dignité, sans se plaindre, sans vouloir peser sur les autres. Cette force intérieure, cette pudeur dans la douleur, en disent beaucoup de la profondeur de sa vie spirituelle. Mais Kazia ne s’est pas enfermée dans un cercle privé. Elle voulait que sa vie soit une vie pour les autres. Et sa vie était largement ouverte sur l’église et sur la société. Elle était une figure connue et respectée dans la paroisse, dans la région et bien au-delà. Engagée dans la catéchèse des enfants, dans le groupe du Rosaire, dans l’organisation des fêtes paroissiales nationales, elle était véritablement une pierre vivante de la Communauté. Présidente de l’Union Nationale des Associations Catholiques Polonaises en France, présidente de la Confrérie du Rosaire de Liévin, ancienne catéchiste, et bien d’autres… Autant de responsabilités qui témoignent non pas d’une quête de pouvoir mais d’un profond sens du service. Vraiment, elle a voulu que sa vie soit une vie consacrée aux autres. Et grâce à son engagement au sein du PZK, à son souci pour le développement de la pastorale catholique polonaise et française, elle a rayonné bien au-delà du Nord de la France. Elle a su unir des générations, des cultures, des langues dans une même foi, une même prière, un même amour pour l’église.
Niech mi będzie wolno, w imieniu całej Polskiej Misji Katolickiej we Francji, podziękować Tobie Pani Kaziu, za twoją miłość do Ojczyzny i miłość do Francji, za miłość, twoją wobec Kościoła. Zawsze budowaliśmy się twoim zaangażowaniem i nieraz z podziwem patrzyliśmy na ogromny dynamizm twojego zaangażowania, twoją siłę ducha, twoją pomysłową inicjatywę. Dzięki twoim usługom i twojemu dynamizmowi, zarówno Polacy żyjących we Francji jak i inni bracia w wierze mogli cieszyć się wiernością Bogu, Matce Najświętszej i wiernością wartości naszej Ojczyzny. Pragnę wyrazić tutaj raz jeszcze szczere kondolencje w imieniu księdza Rektora Polskiej Misji Katolickiej, księdza Bogdana Brzysia, w imieniu księży PMK, ale także w imieniu księdza infułata, Stanisława Jeża, byłego rektora PMK, którzy wszyscy doceniali tę bardzo piękną postać pani Kazimiery i jej posługę Kościołowi.
Kazia était profondément attachée au Rosaire, et ce n’était pas une dévotion superficielle, mais nous pourrions dire, une respiration quotidienne, une manière de remettre chaque jour sa vie, ses joies, ses peines, ses inquiétudes entre les mains de la Vierge Marie. Elle aimait la Mère de Dieu avec une tendresse filiale. Et son cœur était aussi profondément uni au Sacré-Cœur de Jésus, je me souviens encore, l’an dernier, sa participation à la session consacrée à la Dévotion au Sacré-Cœur… Dans cette lumière, sa mort n’est pas une chute dans le néant mais un abandon confiant entre les bras de Celui qu’elle a aimé toute sa vie. Dans l’Evangile, Jésus nous dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, personne ne va vers le Père sans passer par Moi ». Et Kazia a marché sur ce chemin. Pas parfaitement peut-être, comme aucun de nous, mais fidèlement, humblement, avec une foi enracinée dans le quotidien. Sa vie est une trépidation silencieuse et par le service, la prière, la présence, la disponibilité, aujourd’hui nous croyons qu’elle est entrée dans cette demeure préparée pour elle, là où il n’y a plus ni souffrance, ni fatigue, ni maladie, mais la paix profonde de Dieu.
Kiedy oddajemy cześć i szacunek Pani Kazimierze, to pragniemy przywoływać nie tylko przeszłość, ale w szczególny sposób pragniemy sobie postawić takie pytania: co ona nam zostawia, do czego nas zaprasza i o czym nam przypomina.
Je ne saurai trop insister sur le fait que son témoignage nous engage personnellement. Il ne s’agit pas seulement d’admirer mais de laisser sa fidélité interroger la nôtre, sa générosité – réveiller notre propre désir de servir, et sa prière – raviver notre relation au Seigneur. Nous le savons bien, elle s’ingéniait sans répits, avec une constance admirable à rendre l’église plus vivante, plus chaleureuse, plus accueillante, toujours animée par un esprit avenant, délicat et profondément respectueux des personnes, en défendant toujours ce qu’elle croyait juste et bon pour la Communauté. Et je ne saurai trop rappeler aussi que l’Église a besoin de femmes et hommes comme elle, des personnes simples mais profondèment enracinées dans la foi, des personnes qui ne se contentent pas de critiquer ou d’observer de loin, mais qui s’impliquent concrètement, humblement et patiemment. Kazimiera n’attendait pas que tout soit parfait pour agir. Elle voyait un besoin et s’y engageait à cœur perdu, sans calcul, sans retenue, avec une générosité qui ne cherchait ni reconnaissance ni honneur, donnant ainsi le meilleur d’elle-même en toutes circonstances. Sa vie nous questionne, comment, à notre tour prenons-nous soin des plus fragiles, des malades, des personnes seules. Comment vivons-nous notre appartenance à la paroisse ? Comme de simples consommateurs de Sacrements, comme des observateurs, ou comme des membres vivants, responsables, actifs ? Comment nourrissons-nous chaque jour notre relation au Christ par la prière, l’écoute de la Parole, l’Eucharistie, la confiance dans le moment de l’épreuve ?
Przez Panią Kazię, Pan Bóg powtarza nam raz jeszcze: „Nie bój się uwierzyć w całej prostocie, nie bój się także służyć z dyskrecją, szacunkiem i z delikatnością. Nie bój się Boga, który pragnie oświecić cię w każdej chwili życia”. Oby przykład Pani Kazi nie pozostał dla nas tylko piękną pamięcią, ale stał się dla nas wszystkich okazją do podjęcia drogi prawdziwej miłości: miłości Kościoła, miłości Ojczyzny, miłości tych, których Pan Bóg postawił obok nas – i przez to, realizowała się piękność Ewangelii.
Pendant le rite de la Lumière, nous avons chanté un chant très beau, « Trouver dans ma vie Ta Présence, tenir une lampe allumée, choisir avec toi la confiance, aimer et se savoir aimer ». Ces Paroles résonnent avec une force toute particulière en ce jour. Et pourrait, à juste titre, résumer l’itinéraire intérieur et le chemin spirituel de Kazia. Elle a cherché la présence du Seigneur dans le concret de son existence, pour le service discret dans une prière fidèle et persévérante, dans un engagement constant au cœur de l’église. Elle a su maintenir sa lampe allumée, même dans la nuit de la souffrance, même dans la lassitude, même dans les afflictions silencieuses qu’elle portait avec dignité, empreintes de noblesse et de retenue. Aujourd’hui, cette lampe qu’elle a tenue avec une fidélité inlassable, ne s’éteint pas. Elle s’élève dans la lumière du Ressuscité là, où l’amour ne connait plus ni fin ni séparation, là où toute larme est essuyée, et toute peine transfigurée. Repose en paix Kazia, merci pour ta vie donnée, offerte avec tant de générosité et tant de dignité.
Spoczywaj w pokoju, Kaziu, dziękujemy za twoje życie dane, oddane, ofiarowane, z taką hojnością i z taką godnością. Amen”.
Na zakończenie Mszy św. nastąpiły przemowienia: pani Marie-Thérèse Woźniaj, prezeski Związkowej Bractwa Żywego Różańca we Francji, Rodziny pani Kazimiery, ks. Romana Domagały i przedstawicielki Bractwa Żywego Różańca z Liévin: pani Blandine Gucinski.
Oto przemówienie pani M-Thérèse Woźniak, prezeski Z.B.Ż.R. we Francji :
Très chère Kazia
Je m’adresse à toi au nom de toutes les Associations composant le PZK et au nom des personnes individuelles de nos associations et de nos paroisses qui ont tissé avec toi des liens particuliers.
Je veux t’exprimer notre gratitude et notre admiration car tu as été pour nous un modèle de foi profonde et de courage dans la maladie comme dans la vie qui ne t’a pas épargnée.
Nous te remercions et te rendons hommage, en premier lieu, pour ton investissement dans la vie de l’Église tant sur les plans spirituels que fonctionnel et matériel.
Les différentes tâches et responsabilités assumées seraient trop longues à énumérer, disons en synthèse que tu as constitué un véritable pilier dont la disparition laissera un grand vide dans la paroisse et au-delà. Ici, je dois souligner également ta dévotion inébranlable à la Vierge Marie.
Nous te remercions et te rendons hommage, ensuite, pour ton implication exemplaire dans la vie des associations, le Rosaire et le PZK dont tu as assuré en dernier lieu la présidence.
Avec assiduité, dévouement et persévérance, tu as « bien œuvré » à l’organisation et la réalisation de toutes les activités, célébrations, pèlerinages, rencontres festives, formations, ect.
Vont nous rester les souvenirs des bons moments partagés, de ton humour toujours présent même dans les circonstances les plus pénibles, de ton franc-parler : tu savais dire, cependant avec tact, ce que tu pensais et tu concluais toujours avec cette expression :
« mais c’est la vérité ! » Et cela mettait gentiment fin à toute discussion.
Outre la générosité et le sens du service , une autre qualité était constitutive de ta personnalité, à savoir la fidélité à tes origines polonaises et à leurs valeurs, tu as su intelligemment agréger les richesses de ton pays de naissance avec celles de ton pays d’accueil.
C’est avec un très grand chagrin que nous te disons au revoir aujourd’hui.
Nous te souhaitons un doux repos auprès de notre Seigneur Jésus-Christ que tu as tant prié tout au long de ta vie. Qu’Il t’ouvre maintenant les portes de son Paradis !
Nous nous rappellerons aussi ces paroles d’un poème bien connu :
« Ne pleurez pas si vous m’aimez,
je suis seulement passée dans la pièce à côté ».
pani Marie-France SMOLIS,
wiceprezeska Polskiego Zjednoczenia Katolickiego we Francji
pani Sylvie ANTKOWIAK
spis i zdjęcia







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