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Le Président de la Conférence des évêques de Pologne après l’adoption du Rapport Matić : L’idéologie l’emporte sur la raison

Family News Service / polskifr.fr / 25.06.2021
fot. joffi z Pixabay
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« Je suis profondément attristé par la résolution de l’Europarlement qui demande la possibilité de tuer les enfants à naître », a écrit sur Twitter l’archevêque Stanisław Gądecki, Président de la Conférence des évêques de Pologne. Il réagit ainsi à la décision du Parlement européen d’approuver le « Rapport Matić ».


L’archevêque métropolitain de Poznan a souligné que « la culture de la vie que les pères fondateurs de l’UE avaient à l’esprit est en train de se transformer en une culture de la mort et de l’exclusion, et l’idéologie l’emporte sur la raison ».

Le Rapport Matić établit l’accès universel à l’avortement. La résolution demande à tous les États membres de l’UE de garantir « l’accès universel à un avortement sûr et légal ». Elle encourage aussi à veiller à ce que « l’avortement sur demande soit légal dans les premiers stades de la grossesse », ainsi que plus tard, « si la santé de la femme enceinte est en danger ».

Mgr Stanislaw Gądecki a adressé un message aux députés européens le 22 juin, les exhortant à rejeter la résolution. Le président de l’épiscopat polonais écrivait alors : L’avortement est toujours une violation du droit humain fondamental à la vie, une violation d’autant plus odieuse qu’elle affecte la vie de l’être humain le plus faible et totalement sans défense. Il est donc une manifestation de la discrimination la plus injuste .

Mgr Gądecki a noté que le Rapport Matić nie non seulement le droit à la vie, mais aussi le droit à la liberté de conscience. « Il convient de souligner que l’Union européenne, dans la Charte des droits fondamentaux, mentionne explicitement le droit à l’objection de conscience, qui est une caractéristique particulière de cette organisation. Le droit à l’objection de conscience, y compris pour les travailleurs médicaux, est explicitement garanti dans les constitutions de nombreux États membres. L’adoption de la résolution pourrait donc également être considérée comme une attaque contre les constitutions de nombreux États membres », a noté le président de l’épiscopat dans sa déclaration.

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