szukaj
Wyszukaj w serwisie


Un débat consacré au message mémorable des évêques polonais aux évêques allemands

Family News Service / KUL / 22.11.2021



À l’occasion du 56e anniversaire de la signature de la lettre, qui tombe le 18 novembre, la Fondation pour le développement de l’Université catholique de Lublin (FUL) a organisé, dans le cadre du projet du Fonds patriotique du Ministère de la Culture et du Patrimoine national, un débat avec la participation de Włodzimierz Rędzioch, vaticaniste et journaliste de l’hebdomadaire catholique Niedziela, et Marian Romaniuk, historien, qui fait des recherches sur la vie et les enseignements du Bienheureux Cardinal Stefan Wyszyński.


Le 18 novembre 1965, les évêques polonais ont adressé une célèbre lettre aux évêques allemands, disant : « Nous pardonnons et demandons pardon ». Ces paroles étaient déjà d’une immense importance à cette époque, bien que, sans aucun doute, les intentions des évêques polonais aient été différentes des conséquences. La lettre avait une grande signification pour les relations entre l’État et l’Église. Elle était le résultat d’une double circonstance : d’une part, la fin du Concile Vatican II et, d’autre part, l’approche de l’anniversaire d’un événement particulièrement important pour l’Église en Pologne : le millénaire du baptême de la Pologne. « La lettre était d’une importance fondamentale dans le processus de réconciliation polono-allemande. Le primat Wyszyński et Karol Wojtyła, alors archevêque métropolitain de Cracovie, ont participé à sa rédaction. Ce document a été préparé dans le plus grand secret, pour éviter toute ingérence des autorités communistes, qui ont attaqué le message. À cette époque, il n’y avait pas de pardon de leur part mais seulement de la haine et un désir de vengeance », souligne M. Romaniuk.

La lettre des évêques polonais aux évêques allemands constituait une invitation spéciale aux évêques allemands à participer aux célébrations du millénaire. Les évêques polonais pensaient que vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans l’atmosphère du Concile, un certain geste devait être posé qui pourrait conduire à la réconciliation entre les Polonais – qui ont souffert de l’occupation et de tout le mal que les Allemands nous ont fait dans les années 1939-1945 – et les Allemands. Malheureusement, il n’a pas eu l’effet espéré par ses auteurs. Malgré cela, il est considéré comme un document symbolique en avance sur son temps, et il explique beaucoup de choses sur les relations européennes.

Les Occidentaux ne savaient pas vraiment ce que le pardon signifiait, bien que la lettre parle des victimes et de la dévastation de l’économie polonaise. À ce jour, nous disons clairement que le pardon a à voir avec ce sujet : la mort d’innocents. Il n’y avait pas de meilleure atmosphère pour publier la lettre que la fin du Concile. « À mon avis, les évêques polonais ont bien utilisé ce moment, mais les évêques allemands ne l’ont pas bien pris, et la réponse a déçu le primat lui-même », remarque le vaticaniste, Włodzimierz Rędzioch.

Le débat a organisé dans le cadre du Fonds patriotique, géré par l’Institut Roman Dmowski et Ignacy Jan Paderewski pour le Patrimoine de la pensée nationale, créé par décision du ministre de la Culture et du Patrimoine national.

Lien vers le débat >>>

Dodaj komentarz

Twój adres e-mail nie zostanie opublikowany. Wymagane pola są oznaczone *

Avatar użytkownika, wgrany podczas tworzenia komentarza.


2024-11-25 00:15:12